Les Agamemnonz: “Au Revoir” (LP) & “De A à Z” (CD) (REVIEWS)

Les Agamemnonz surf music France photo taken @ Athens Greece Green Cookie records

Les Agamemnonz “De A à Z” (CD, Green Cookie records, GC051, 2015)
Voix De Garage Grenoble (28 jan 2019)

En fait ce quatuor de Surf instru à sortit en 12’’ son album ‘Au Revoir’ et le CD que voici ‘De A à Z’ regroupe cet album et leur 1er EP.
Comme le nom du groupe l’indique ils jouent beaucoup avec l’imagerie de la Grèce antique… ce qui explique que ce soit une co-production avec le label grec Green Cookie ? Pas uniquement c’est bien entendu la qualité du disque qui fait la différence.
Je ne suis pas un accro de la Surf instru vu qu’à mes oreilles les albums sont souvent monotones et répétitifs… Mais pas avec les Agamemnonz !
Grâce au soin méticuleux apporté dans le son (les sons / sonorités intégrées dans les titres), effets, pré ampli… Et aux rythmes (parfois on frise la polyrythmie, mais sans le côté lourdingue et démonstratif), qui intègrent des éléments chaloupés de Bossa Nova au cœur de titres typiquement Surf. Ce mélange d’Exotica et de tradition instru et vraiment terrible.
On entend ici aussi des éléments mélodiques de bandes originales de films (existants ou imaginaires) voir de musique classique qui sont un enrichissement formidable.
La diversité des tempos : du traditionnel staccato au quasi lamentatif en passant par tout un tas de déclinaisons de mid-tempo, avec cependant une préférence pour les mouvements enlevés plus typiquement Surf.
Un vrai disque de digger et de geek du son. On sent chez les Agamemnonz une grosse culture musicale mais réellement digérée et pas du tout m’a tu vu. La virtuosité instrumental n’est jamais bavarde non plus. Bref tous ces éléments assemblés concours à faire de ce disque un must de la scène Surf actuelle !

Les Agamemnonz “De A à Z” (CD, Green Cookie records, GC051, 2015)
Patrick Bruneel, Gonzo Circus (16 March 2016)

André Pasquet (drums), bassist Lucas Morin en de gitaristen Benjamin Bonaventure en Simon Ripoll-Hurier (de eerste voor de melodie, de tweede voor het ritme) hebben een grote voorliefde voor surfmuziek met elkaar gemeen. Het genre werd indertijd gedefinieerd door onder meer The Ventures, The Challengers, The Astronauts en bij het grote publiek uiteraard ook The Shadows. Het zijn de grote voorbeelden voor dit Franse kwartet, al doen ze er alles aan om een eigen geluid te creëren. En het moet gezegd, ze slagen behoorlijk goed in hun opzet. Les Agamemnonz noemen zichzelf een band die als medicijn kan dienen tegen elke vorm van depressie of droefenis. Of als een antidotum tegen de koude winterdagen die eraan staan te komen. Vrolijk houden ze het in elk geval, of toch meestal. In ‘Yürüyüşü’ menen we een melancholische ondertoon te ontwaren. Ook ‘À Palavas-Les-Flots’ ontsnapt er niet helemaal aan, met zijn typische Ennio Morricone-sound. Imiteren doet het kwartet geen enkel moment. Zelfs niet als we de cd integraal na elkaar beluisteren. Dat schrijven we zo omdat de cd het nieuwe album ‘Au Revoir’ (negen nummers) bevat, gevolgd door het naar zichzelf genoemde debuut (acht nummers) en nog één bonusnummer erbovenop. De vinylversie bevat slechts het nieuwste werk, waardoor we voor één keer beter af zijn met de cd. Extra pluspunt krijgt de band omdat er geen spoor te bekennen is van de obligate covers die zo vaak opduiken in dit genre. Op het debuut klinkt het kwartet net iets ruiger en wilder, terwijl de nieuwe songs verfijnder klinken. Zo krijgen we een mooi overzicht van een band die een oud genre van een fris kleedje voorziet.

Les Agamemnonz “De A à Z” (CD, Green Cookie records, GC051, 2015)
Core and Co webzine (30 January 2016) 7.5/10

Bah alors mon gars, t’as une mine toute triste avec tes cernes de Panda !
Faut dire que tu portes des gros pulls à col irlandais qui grattent pour ne pas être plus enrhumé que tu ne l’aies déjà.
Sans compter que tu ne bois que du bouillon de poule, vu il n’y a que ça qui passe depuis ta 3ème gastro.
En plus t’écoutes du Black metal norvégien pendant tes soirées. Comme il fait nuit à partir de 15h, tu en viens à serrer les dents pour ne pas fondre en larmes à la question rhétorique : “ça va ?”.
Tu sais quoi ? Docteur Tookie est là pour toi. N’étant ni fan de la médication chimique, ni de la médication naturelle (ouais, le chichon, moi, j’aime pas), ne souhaitant pas te voir dilapider ton P.E.L chez un psy inefficace, je te conseille Les Agamemnonz.
Cheveux trop longs pour l’armée, lunettes noires vissées sur le pif, chemise hawaïenne déboutonnée, short coloré. Voilà qui te changera de la panoplie noire 100% polyester de ta garde-robe.
Sinon j’te conseille le costume d’amerloque lambda de Tarantino, qui, s’il connaissait ce groupe, trémousserait son cul plat venu du Tennessee sur cet album.
Beh ouais mon gars, tout ça parce que j’te parle d’un album de surf-rock.
En causer alors que je n’en écoute jamais n’est pas chose aisée, mais j’peux toujours tenter de te motiver pour cliquer sur le lecteur juste à côté.
Si ce truc marche mieux qu’un anti-dépresseur, c’est sans doute parce que le surf rock, genre que l’on pense toujours dépassé, n’a jamais été aussi bien identifié. Il parle même aux mecs qui ne connaissent rien à cette musique.
Résultat, même moi j’me sens capable de te parler des Beach boys et de Dick Dale…qui ont peut-être squattés les platines des rouennais.
Bon, difficile de m’aventurer un peu plus dans le style, mais si t’as d’autres références (en dehors des projets surf-punk de Nasty Samy), elles sont bienvenues en commentaire.
Les Agamemnonz, carrément muets, font donc du surf rock (qui me semble être) classique. Guitares complémentaires et surtout remuantes, on s’imagine facilement deux cow-boys en slip de bain se trémoussant en guise de parade nuptiale. C’est en tout cas le sentiment que l’on peut avoir sur les deux premières pistes.
La suite est un peu plus en roue libre, rapidement, le groupe prend un ton plus grave et dégage une atmosphère inquiétante.
Dans ma tête, les cow-boys en slibard se disputent le même bikini fessard joli minois qui bronze sur la plage.
L’album ressemble alors à un combat de coq : observation, tentatives d’intimidation et finalement attaque.
Si les choses tendent à s’accélérer sur “A Palavas-les-flots” (ce n’est pas une reprise d’Anthony Dupray), le clash se joue sur “Brûlure indienne”, dont la chevauchée entre batterie et guitare a des allures de western épique.
Une bagarre qui finit en pétard mouillé (oui, on est toujours dans ma tête là) ?
“Au revoir” s’ouvre sur un feu d’artifice…mais poursuit par un titre où les guitares s’amusent toujours autant.
Il ne faut pas se le cacher, bien que les titres soient courts (dépassant rarement les trois minutes), on se lasse quelque peu du genre.
Bien que la production tente de diversifier les morceaux (plus ou moins de reverb’ avec un son à l’ancienne, des petits samples ça et là)…il faut attendre des morceaux qui offrent des passages épiques pour retrouver du plaisir à l’écoute de l’album.
Ça ne loupe pas sur “Marathon”, “Simon’s beat” (avec ses faux airs de “London calling des Clash), “Salma VI” ou le vibrant finish de “Tristes tropiques”…
Malgré quelques petites longueurs, on se prend au jeu de cette bande-son qui doit être sans égale…en France.
NB : Attention aux fans du groupe; ce disque n’est pas une véritable nouveauté, puisqu’il regroupe “Au revoir” et leur premier EP.

Les Agamemnonz “De A à Z” (CD, Green Cookie records, GC051, 2015)
MuzzArt (26 December 2015)

Groupe rouennais pratiquant le surf instrumental, inspiré par les Ventures et autres Astronauts, Les Agamemnonz proposent avec De A à Z l’intégralité de leur travaux. On retrouve donc les lp “Au revoir” et “Les Agamemnonz” et par là-même, une série d’instrus surf trépidants, superbement joués. Il y a dans De A à Z une fine énergie, un jeu subtil et alerte; la dialectique surf est maîtrisée, cela va sans dire. Un charme rétro émane en plus du tout, qui se fait parfois plus tranquille sans s’y abîmer (Yuruyusu).

C’est indéniable, les normands ont une identité propre. A Palavas les Flots fait dans l’hispagnolade soutenue, galopante. Les guitares de Benjamin Bonaventure et Simon Ripoll-Hurier s’entremêlent, se complètent avec panache, accompagnées par une section rythmique vive, au diapason. Les gars viennent jouer ce 28 décembre dans le coin, on ne les manquera pas; d’une part pour l’audace d’assurer une date en cette toute fin d’année, en substituant aux ennuyeuses fêtes de décembre une autre festivité, celle du live, et d’autre part pour l’originalité du registre. Dix-huit titres, au total, étant joués par le quatuor sur ce recueil uni. On n’en déplorera pas même le côté “tout instru”, il passe quand bien même on aurait apprécié l’inclusion de voix, même disséminées ici et là.
Au revoir impose ses roulements de batterie, Grands rapides voit celle-ci faire dans l’urgence, Schnell wie eine rakette plante de toute façon sans tarder le décor; ça joue, on avance à la passion. Le tout chez Kythibong, label lui aussi éloigné de toute orientation douteuse, et Green Cookie, pas moins authentique dans son action. A l’image des Agamemnonz, formation aussi fun que carrée dans le jeu, précieuse pour notre scène.

Les Agamemnonz “De A à Z” (CD, Green Cookie records, GC051, 2015)
Storm Surge of Reverb (11 December 2015)

I enjoyed Les Agamemnonz’s debut 10″. It had a good trad sound, a lot of very drippy reverb and a somewhat restrained energy that worked out well. They keep that up with Au Revoir, though they expand a bit. “Vulkanizer” (which really masters the thud from the Astronauts’ “kuk”) and “El Tremblador” are a bit more menacing than I remember from this band, and they pick up a wild west sound on the last three tracks. Tickling one of my favorite spots is “Tre Grazie”, a great take on the Peruvian chicha sound.
You’ve got some pretty alluring options about which version to buy. Green Cookie is releasing Au Revoir on vinyl (the cover art deserves it!) OR you could download or buy their new CD De A à Z which has both Au Revoir and their self-titled 10″ back to back.

Les Agamemnonz – De A à Z. Direttamente dall’olimpo vera surf-music da re!
In Your Eyes zine (30 November 2015) 8.5/10

Agamennone,ci narra l’Iliade,fu il comandante in capo dei greci durante la guerra di Troia,uomo intelligente e risoluto ma anche capace di diverse malefatte era spesso raffigurato considerevolmente somigliante a Zeus re degli dei,tanto da essere considerato re degli uomini.
Usando come ragione sociale un nome di così alta levatura questo quartetto francese si è sicuramente posto nella scomoda posizione di dover proporre qualcosa di veramente sontuoso. Evidentemente i nostri sono ben consci del proprio valore in quanto il loro surf strumentale è qualcosa di veramente elettrizzante. Questo Da A à Z riunisce in un solo cd le due prove sin qui registrate dalla band l’ellepì Au Revoir dell’anno in corso ed il 10″ omonimo del 2013. In tutto facendo vostro questo cd (e conto che lo facciate) potrete ascoltare diciotto pezzi fatti di suoni spaventosamente suadenti e,nonostante gli ovvi steccati del genere,notevolmente variegati. Secondo il mio sindacabilissimo parere i pezzi forti della raccolta sono la misteriosa Introduction (che contrariamente a questo possiate pensare non è la canzone d’apertura),la spagnoleggiante A-palavas-les-flots,la spedita Marathon (con tanto di devastante assolo d’apertura) e la ammaliante Simon’s beat (che con un atto di notevole paraculaggine dedico al boss di questa webzine). Se siete dei curiosi andatevi a vedere anche il video su Youtube che li ritrae splendidamente vestiti da achei durante una loro esibizione in quel di Rouen. Insomma qui di parole ne ho spese persino troppe,con Les Agamemnonz vi portate a casa,pronte per essere inserito nel vostro lettore, 18 fra le instro-surf song più valide che mi sia capitato di ascoltare in questo 2015. Chiudete porte e finestre,spegnete le luci,se siete dei viziosi stappatevi pure una birra o fumatevi un joint (l’una non esclude l’altra) e fatevi trasportare sulle onde di questa musica che è veramente,in questo caso più che mai,musica da re.